Suite à la mauvaise réforme de l'assurance maladie réalisée par P Douste-Blazy et suite à un article paru dans une revue financière de septembre, j'ai décidé d'approfondir mes recherches sur la possibilité de quitter la sécu en tant que salarié.
Je suis donc tombé sur le site internet de M. Reichman. J'ai envoyé plusieurs courriers à l'association Comité CSG afin d'obtenir des réponses à mes multiples questions. Moyennant un délai d'une semaine, à chaque fois j'ai eu une réponse. (note de Laure : fournissez quand même une enveloppe timbrée pour la réponse).
Je me suis donc lancé en suivant le process indiqué sur le site:
1) LR/AR à mon employeur l'informant de mon intention de quitter la sécu
2) prise de contact avec les assureurs référencés sur le site
3) choix de l'un d'eux et demande d'adhésion
4) après réception de mon contrat d'assurance privée et d'une attestation, envoi de celle-ci à mon employeur par LR/AR
Donc depuis décembre, je suis affilié à Amariz. Mon employeur est en train de vérifier de son côté la légalité de ma démarche et j'attends ma paye de fin décembre pour vérifier si la CSG-CRDS, et les cotisations d'assurance maladie ne sont plus prélevées et si la part patronale des cotisations d'assurance maladie m’est bien reversée. Comité CSG m'a indiqué que si mon employeur mettait un frein, je devais l'en informer. Cependant, afin d'éviter une perte de temps, je souhaiterais avoir tous les décrets, toutes les lois et ordonnances prouvant la légalité de ma démarche. Je vais renvoyer un courrier au comité CSG afin d'en avoir liste chronologique.
Une fois, ma démarche terminée, je souhaite m'attaquer à l'assurance vieillesse. Selon le même principe de libre circulation des capitaux et des services, je dois pouvoir m'affranchir de l'assurance vieillesse et mettre les parts salariales et patronales de ces cotisations dans un organisme de mon choix. C'est-à-dire ne plus cotiser au régime par répartition. Là encore je dois poser la question à Comité CSG ou MLPS. (note de Laure : moi je m’y attaquerai après l'assurance maladie, les sommes en jeu n’étant pas négligeables non plus).
Mon employeur m'a assuré que j'aurai une régularisation à partir de la date d'effet de mon contrat Amariz, donc si cela traîne un peu, pas trop grave. Cela dit, je suis prêt à aller en justice pour avoir gain de cause (note de Laure, et conseil d’un avocat : souscrire peut-être une assurance « assistance juridique »). Concernant Amariz, ils m'ont certifié par mail que pour avoir au moins la même chose que la SS seule l'option 1 était nécessaire. Je ne paye que 112.49€ par mois. A quoi bon cotiser pour avoir mieux que la SS? Je souhaite juste la même chose pour moins cher. (note de Laure : voir quand même l’intérêt d’avoir aussi une assurance hospitalisation, l’option 2 d’Amariz).
Quant aux indemnités journalières, j'ai averti mon employeur que je souhaitais rester affilié à la SS. (note de Laure : ça marche en principe, ces indemnités d’après ce que j’en sais n’étant pas subordonnées au paiement de cotisations d’assurance maladie ; une précaution supplémentaire serait de prendre une assurance privée indemnités journalières telle que celle d’Amariz, «Providence »).
4.12.04
Exemple d'un salarié
Via le forum de Conscience Politique j'ai obtenu le témoignage d’un jeune salarié. Voici une démarche menée au pas de charge et jusqu’ici efficace, l’employeur n’étant pas de mauvaise volonté !
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5 commentaires:
Je ne suis pas afflie au SECU ni pour le risque viellesse ni pour le risque soins.
Donc je ne paie pas le CSG sur ma retraite.
Mais comment eviter de payer le CSG sur mes interets et plus values?
Je crois qu'on ne peut pas l'éviter... On en parle ici : http://www.finmonopolesecu.conscience-politique.org/lesassureurs.htm
Est-ce que vous pouvez mettre le lien sur deux lignes SVP?
Je ne peux pas le copier
Les assureurs
ou bien :
http://www.finmonopolesecu.conscience-politique.org/
suivi de :
lesassureurs.htm
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